Statistiques du jour
| 15,66km | 253m | 139m | 4h03m |
Pour cette étape sans grandes difficultés apparentes, je suis accompagné par pas moins de trois personnes. Il y a mon frère Alexandre, une de ses amis Régine et un ami de cette dernière, Jean-Claude. Ce dernier se révélera être une véritable encyclopédie sur les fleurs et les plantes, un plaisir à écouter.
Rendez-vous fixé, bien évidemment, à Saint Guilhem le Désert, nous voici parti en direction de Montarnaud. Le début du trajet donne un sentiment partagé. En effet, d’un côté il n’est pas très agréable car une partie du GR se fait le long de la route, nous obligeant à croiser moult voitures et « troupeaux » de vélos (j’y reviendrai). De l’autre côté, nous avons une vue magnifique sur les gorges de l’Hérault. Heureusement, ce passage partagé avec d’autres usagers de la route ne dure que 3km jusqu’au au pont du diable.
À la sortie de celui-ci, nous rencontrons un point ravitaillement pour les fameux « troupeaux » de vélo et nous discutons quelques minutes avec eux. Il s’agit, en fait, d’une randonnée vélo sur route. Les jeunes qui tiennent cette buvette temporaire nous offrent, bien sympathiquement, un petit ravitaillement que nous acceptons. Après cette pause inattendue, nous repartons.
Le parcours se déroule tranquillement et la pause déjeuner arrive. Nous nous sustantons et repartons. Bizarrement, à partir de là, les choses se sont gâtées pour moi. En effet, le traitement que je prends trois fois par jour, n’a pas agit comme d’habitude. Ce qui fait que l’après midi n’a pas été facile, d’autant plus que c’était quasiment que de la montée pendant deux heures. Certes, la pente n’était pas abrupte avec « seulement » 190m de dénivelé positif sur 7,5km, mais quand le physique ne suit pas, ce n’est pas agréable et cela fatigue plus rapidement.
Arrivé à La Boissière, après 15km et à 5km de Montarnaud, la fatigue et mon genou droit me susurre gentiment à l’oreille d’arrêter l’étape. Et comme il faut savoir écouter son corps, je préfère, à contre cœur, arrêter là l’étape. Cela ne sert à rien de risquer une blessure à quelques jours de la fin du défi.
C’est une autre amie de mon frère, Marie, qui vient nous récupérer à La Boissière, et qui nous ramène à Saint Guilhem le Désert afin de récupérer les voitures laisses là le matin. De retour à notre point de départ, nous en profitons tout de même pour aller boire un coup bien mérité. Après cela, retour chacun chez soi.
Demain, direction Lavérune.
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